What group dynamics lead to dishonesty? A study of the antecedents and mechanisms of collective cheating

Details

Ressource 1Download: thèse-ZC-OK.pdf (2760.99 [Ko])
State: Public
Version: After imprimatur
License: Not specified
Serval ID
serval:BIB_794FABC87EA0
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
What group dynamics lead to dishonesty? A study of the antecedents and mechanisms of collective cheating
Author(s)
Zanetti Cinzia
Director(s)
Butera Fabrizio
Institution details
Université de Lausanne, Faculté des sciences sociales et politiques
Publication state
Accepted
Issued date
2023
Language
english
Abstract
Dans la vie de tous les jours, les personnes trichent. A l’école, au travail, lors de compétitions sportives ou de jeux. Souvent, elles ne trichent pas toutes seules mais elles le font à plusieurs : avec des camarades de classe, des ami·e·s, des collègues, des membres de la même équipe ou du même groupe. Ce que l’on désigne sous le terme de tricherie collective est un comportement de groupe courant, qui peut avoir des conséquences néfastes, en fonction du contexte : un moins bon apprentissage, des pertes financières pour l’entreprise, une disqualification sportive, des conflits relationnels par exemple. Malgré ces potentielles conséquences, la tricherie collective apparait comme un comportement fréquent dans la vie ordinaire des personnes ordinaires. Une plus grande tendance à tricher en groupe que dans des situations individuelles a été largement mise en évidence de manière empirique. Ces dernières années, une littérature, de plus en plus étayée, s’est penchée sur l’étude des prédicteurs et des mécanismes de ce comportement. Cependant, des lacunes existent dans l’étude de ce phénomène, de son apparition et des dynamiques de groupe impliquées. Cette thèse souhaite contribuer à la compréhension de la tricherie collective avec différentes approches méthodologiques et axes de recherche. Dans le premier chapitre, nous proposons un modèle de la tricherie collective qui regroupe les contributions dans le domaine. Ce modèle met en évidence des facteurs contextuels et motivationnels pouvant exercer une influence sur la propension des groupes à tricher. Avec le deuxième chapitre, nous avons exploré l’événement de tricherie collective dans son ensemble, depuis ses débuts jusqu’à son impact sur le groupe, retraçant ce que nous avons appelé la chronologie de la tricherie collective. Dans le troisième chapitre nous avons testé l’hypothèse commune d’une diffusion de la responsabilité en groupe, en étudiant si les expériences de tricherie collective (vs. individuelle) réduisent la responsabilité individuelle, donnant lieu à une diminution du sentiment de culpabilité.
Dans le quatrième chapitre, nous avons étudié le rôle de la coopération sur l’ampleur de la tricherie collective. Dans le dernier chapitre, nous avons mesuré l’importance que le contexte—normes et culture—joue dans l’acceptation de la tricherie collective. Dans ce chapitre, nous proposons un instrument utile à la détection de la présence d’une culture pouvant favoriser l’émergence de ce comportement. Pour résumer, cette thèse contribue à une analyse systématique de la tricherie collective, de ses prédicteurs, de ses mécanismes et des processus de groupe associés.
--
People cheat in everyday life. At school, at work, during sporting competitions or games.
Often, they do not cheat alone, but they do it with others: with classmates, friends, colleagues, members of the same team or group. What is known as collective cheating is a common form of group behaviour that can have detrimental consequences, depending on the context: lower levels of learning, financial losses for the company, disqualification from sport and conflicts in relationships, for example. Despite these potential consequences, collective cheating appears to be a frequent occurrence in the ordinary lives of ordinary people. A greater tendency to cheat in groups than in individual situations has been widely demonstrated empirically. In recent years, a growing body of literature has examined the predictors and mechanisms of this behavior. However, there are gaps in the study of this phenomenon, its emergence and the group dynamics involved. This thesis aims to contribute to the understanding of collective cheating by using different methodological approaches and lines of research. In the first chapter, we propose a model of collective cheating that brings together contributions in the field. This model highlights contextual and motivational factors that may exert an influence on groups' propensity to cheat. In the second chapter, we explored the collective cheating event as a whole, from its beginning to its impact on the group, retracing what we called the chronology of collective cheating. In the third chapter we tested the common hypothesis of a diffusion of responsibility in groups, by studying whether experiences of collective (vs. individual) cheating reduce individual responsibility, giving rise to a reduction in the feeling of guilt. In the fourth chapter, we studied the role of cooperation on the extent of collective cheating. In the last chapter, we measured the importance that the context—norms and culture—plays in the acceptance of collective cheating. In this chapter, we propose an instrument for detecting the presence of a culture that may encourage the emergence of this behavior. To sum up, this thesis contributes to a system lysis of collective cheating, its predictors, its mechanisms, and the associated group processes.
Create date
02/11/2023 10:45
Last modification date
13/11/2023 12:57
Usage data