WHEN THE HEART ACHES: ATYPICAL FEATURES IN DEPRESSION ARE A HALLMARK OF AN INCREASED CARDIO-METABOLIC RISK

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State: Public
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Serval ID
serval:BIB_D212DDC309D3
Type
PhD thesis: a PhD thesis.
Collection
Publications
Institution
Title
WHEN THE HEART ACHES: ATYPICAL FEATURES IN DEPRESSION ARE A HALLMARK OF AN INCREASED CARDIO-METABOLIC RISK
Author(s)
Lasserre  Aurélie
Director(s)
Preisig  Martin
Institution details
Université de Lausanne, Faculté de biologie et médecine
Address
Faculté de biologie et de médecine
Université de Lausanne
CH-1015 Lausanne
SUISSE

Publication state
Accepted
Issued date
2017
Language
english
Abstract
La dépression et les maladies cardiovasculaires représentent deux enjeux majeurs de santé publique en raison du grand nombre de personnes atteintes et de leur impact sur la qualité de vie. Ces troubles coexistent chez les mêmes individus plus souvent que ce que le hasard voudrait, pourtant les mécanismes qui sous-tendent cette association ne sont que peu compris. Compte tenu de l'hétérogénéité de la dépression, l’évaluation détaillée des symptômes, de la temporalité et des sous-types de la dépression semble être une piste vers une meilleure compréhension de ces mécanismes. Dans ce contexte, les objectifs de ce travail étaient (1) d’examiner l’effet des différents sous-types de dépression sur les facteurs de risque cardio-vasculaires métaboliques et
(2) d’évaluer la mortalité associée à différentes caractéristiques de la dépression. Parmi les habitants de Lausanne âgés de 35 à 66 ans, un échantillon randomisé de 3719 personnes (étude PsyCoLaus) a accepté de se soumettre à des investigations physiques et psychiatriques étendues, cela à deux reprises à cinq ans d’intervalle. Des modèles linéaires généralisés ont permis d’analyser ces données. Les participants ayant présenté une dépression atypique au début de l’étude prenaient plus de poids, augmentaient plus leur tour de taille, et présentaient un taux plus élevé d’obésité et de syndrome métabolique à la fin du suivi que les participants sans dépression, indépendamment d’un grand nombre de facteurs confondants. Ce même groupe de participants a aussi présenté une plus grande augmentation de sa glycémie à jeûn, indépendamment de sa prise de poids. Enfin, les sujets qui présentaient une dépression lors de la première investigation étaient plus à risque de décéder durant les cinq années du suivi que les autres. Ces résultats soulignent la nécessité pour le chercheur comme pour le clinicien, d'évaluer en détail les divers aspects de la dépression, en particulier les caractéristiques atypiques, et de considérer leurs possibles conséquences métaboliques.
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Depression and cardiovascular diseases represent two major issues of public health due to the large number of people affected and their heavy consequences on quality of life. They are known to coexist in the same individuals more frequently than what would be expected by chance, but the mechanisms underlying this association still need to be elucidated. Given the heterogeneity of depression, studying symptoms, courses or subtypes in detail rather than depression as a whole is likely to be a more promising approach to better understand these mechanisms. Accordingly, the aims the present work were to (1) assess the prospective associations between depression subtypes at baseline and the subsequent changes in metabolic cardio-vascular risk factors, and (2) determine the association of clinical and course characteristics of depressive disorders with all- cause mortality over a 5-year follow-up period. A randomly selected sample of 3719 persons aged 35 to 66 years from the population of Lausanne (PsyCoLaus) agreed to participate in thorough physical and psychiatric assessments at baseline and, five years later, at a follow-up visit. Generalized linear models were used. Participants with the atypical subtype of depression at baseline, compared to the never depressed, presented a higher increase of body mass index, waist, as well as a higher incidence of obesity and metabolic syndrome after five years, independently of a large range of known possible confounders. This same group had also a higher increase of fasting plasma glucose. Moreover, survival analyses showed that participants with a current episode of depression at baseline were at a higher risk of dying during the five following years than the never depressed. These results emphasize the need for assessing in detail the various characteristics of depression, in particular the atypical subtype, in research as well as in clinical settings and to consider their metabolic consequences.

Create date
31/03/2017 15:18
Last modification date
20/08/2019 15:52
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