"Il faudrait que je meure ou que j'aille à la plage". Effets de posture et soupçon de bonne foi dans Présence humaine de Houellebecq et Burgalat

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serval:BIB_404FB62BB306
Type
Article: article from journal or magazin.
Collection
Publications
Institution
Title
"Il faudrait que je meure ou que j'aille à la plage". Effets de posture et soupçon de bonne foi dans Présence humaine de Houellebecq et Burgalat
Journal
Revue critique de fixxion française contemporaine
Author(s)
Turin Gaspard
ISSN
2033-7019
Publication state
Published
Issued date
05/11/2012
Peer-reviewed
Oui
Number
5
Pages
59-69
Language
french
Abstract
L’incursion de Michel Houellebecq dans le monde du rock, en 2000, ne s’inscrit pas comme on pourrait le penser dans une stratégie marketing ou médiatique, mais procède d’une affinité élective entre le romancier et le musicien et producteur Bertrand Burgalat. Le résultat de cette collaboration, Présence humaine, a été largement perçu par la critique musicale comme un exercice d’“easy-listening”, au risque de faire passer la performance pour cynique, et ressortissant à un genre rock moribond. L’analyse précise du fonctionnement de ces chansons démontre pourtant que si les codes du rock y sont démantelés, le genre en question n’en est pas moins réinvesti, aussi bien par le musicien que par le parolier, qui trouve avec cet hapax un moyen de quitter le domaine médiatique et la posture d’auteur qui lui est concomitante. A la performance médiatique du romancier répond alors une performance musicale, éphémère, presque gratuite, où redevient possible l’expression d’un for intérieur.
Keywords
chanson, rock, poésie, posture, Houellebecq, Burgalat
Create date
01/08/2018 15:14
Last modification date
20/08/2019 14:38
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